Je voudrais remercier chaleureusement Vincent Ho, gastro-entérologue de Sydney, Australie, pour son article dans The Conversation qui mettra sans aucun doute du baume au cœur des personnes atteintes de maladie cœliaque.
Je le remercie, au nom des quelque 40% de sujets atteints qui hésitaient jusqu’alors à embrasser leur partenaire, pour avoir rapidement relayé les résultats de l’étude new yorkaise présentée lors de la Digestive Disease Week (San Diego 3-6 mai 2025)
Cette étude (Assessing gluten transfer via kissing) montre qu’avoir une maladie cœliaque n’empêche nullement d’embrasser avec fougue quelqu’un qui a mangé du gluten. La quantité de gluten véhiculée par la salive lors d’un baiser profond est en quantité insuffisante pour déclencher des symptômes.
Rassurez-vous, aucune incitation à la débauche, le communiqué de presse précise que les personnes testées étaient des vrais couples discordants (une personne atteinte et l’autre non) et détaille la manière dont les expérimentateurs ont “protocolé” les séances de baisers.
Je le remercie aussi et même surtout parce qu’il replace cette bonne nouvelle dans un contexte plus large, ce qui lui permet de souligner que le principal risque est d’avoir une confiance absolue dans ce que disent les restaurateurs et dans les étiquettes clamant “gluten free”. Tout cela est à lire ici.
Take Home message
For people with coeliac disease, kissing should not be an issue to worry about.
