Une magnifique illustration de cet adage est à trouver dans une étude parue dans JAMA Open Network et concernant 7.256 personnes suivies en moyenne pendant 7 ans.
Ce travail montre que l’amélioration simultanée du régime alimentaire (degré d’adhésion au régime méditerranéen) et du niveau des activités physiques (dépenses énergétiques d’après les données d’actimètres) s’accompagne de meilleurs résultats en termes de réduction pondérale que l’amélioration de l’une ou l’autre de ces deux approches, qui selon les chercheurs ne donne que des résultats relativement modestes.
Concrètement, l’approche couplée va de pair avec un gain supplémentaire de gras total perdu de l’ordre de 1,9 kg dont 150 g de graisse viscérale par rapport aux personnes n’ayant pas modifié leurs comportements. Des quantités qui peuvent paraître modestes, mais qui représentent quand même une diminution de 7% de la masse grasse totale initiale et, plus important encore, de 16% de la graisse viscérale initiale.
A noter aussi que cette approche couplée s’accompagne d’une moindre incidence de stéatose hépatique.
D’autres données dans l’article en accès libre et gratuit.









