Le peu de données sur le sujet incite à une application du fameux principe de précaution qui donne lieu à une pléthore d'examens pas forcément nécessaires. Une étude rétrospective néerlandaise couvrant la période juillet 2008 – avril 2020 s'est penchée sur le cas de sujets atteints de <b>polyarthrite rhumatoïde</b> recevant des immunomodulateurs. Le moins que l'on puisse dire est que les résultats interrogent sur le bien-fondé d'une <b>surveillance biologique</b> systématique à long terme et en tout cas invitent à y réfléchir. De fait, les résultats indiquent que la plupart des <b>anomalies sérieuses</b> constatées étaient le plus souvent anticipées cliniquement et s'observaient essentiellement lors des augmentations de doses. Cela étant, les chercheurs reconnaissent que l'incidence cumulée de certaines <b>anomalies peu prononcées</b> (baisse du taux de filtration glomérulaire et de l'hémoglobinémie) a de quoi surprendre. Principaux résultats chiffrés à découvrir dans l'abstract d'<a href="https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/ANNALS-24-01598" target="_blank" rel="noopener">Annals of Internal Medicine</a>.